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Pour protéger votre moitié, il n’existe pas de meilleure formule que le mariage.

Selon les chiffres communiqués par l’INSEE, 220 582 couples se sont dits «oui» en 2017 en France, alors qu’ils étaient 267.194 en 2007. Le constat est sans appel, le mariage a moins la cote.

Pourtant, il n’y a pas mieux pour protéger votre conjoint ou conjointe. Régime matrimonial, logement, retraite et succession, tout ce que vous devez savoir sur les avantages du mariage.

Le régime matrimonial

Si comme 90% des personnes mariées, vous n’établissez pas de contrat de mariage, vous serez marié sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts. En résumé, cela signifie que tous les biens acquis pendant le mariage (hors donation ou succession) appartiennent aux deux époux, même si un seul des époux les a financés.

Ainsi, au sein du couple, celui qui a décidé d’arrêter de travailler pour l’éducation des enfants ou pour des problèmes de santé, ne sera pas lésé. Ce régime est souvent inadapté lorsque l’un des époux a une activité entreprenariale. En cas de difficultés financières c’est le patrimoine commun qui répondra des dettes.

Mais vous êtes libre de choisir un régime matrimonial plus adapté, comme une séparation de biens. Le choix du régime permet d’adapter la protection que l’on souhaite mettre en place au sein du couple.

Le logement

Il y a différentes façons de s’engager dans une vie de couple, acheter un bien ensemble, fonder une famille, sont bien évidemment de belles preuves d’amour. Malheureusement, si l’un de vous venait à disparaître, ces situations n’assurent pas au survivant le droit de rester dans le logement familial.

Seul le mariage permet au survivant de de disposer sa vie durant (droit viager) du logement acquis ensemble. Les partenaires de pacs n’ont qu’un droit temporaire d’un an, et les concubins n’ont aucun droit.

La retraite de réversion

L’avenir de la pension de réversion est incertain. Une réforme de notre système de retraite pourrait modifier la donne. Mais pour le moment, rien n’a changé ! Quel que soit le nombre d’années de vie commune, le fait de vivre en couple ne suffit pas pour prétendre à la retraite de réversion de son amoureux (se) en cas de décès. Pour bénéficier d’une partie de sa retraite, la condition indispensable et d’avoir été mariée ensemble. Avec une particularité pour le régime de retraite complémentaire : vous ne devez pas vous remarier.

Bon à savoir : lorsque le défunt laisse un conjoint survivant et des ex-conjoints (non remariés !), la pension de réversion des retraites complémentaires est partagée au prorata de la durée des différents mariages.

L’héritage

Même si ce n’est pas la première chose à laquelle on pense quand on se marie, il faut savoir que seul le statut d’époux ou d’épouse permet d’hériter de son conjoint. La part d’héritage lui revenant dépend de la situation familiale du défunt (enfants commun, enfants d’un précédent mariage, ascendants…).

En l’absence d’enfants, le survivant devient héritier réservataire. Il hérite automatiquement d’au moins un quart des biens de son conjoint. Il n’est pas possible de déroger à cette règle, même par testament.

Enfin, quelle que soit la taille du patrimoine qui vous revient, vous ne paierez aucun droit de succession, contrairement aux concubins qui supportent un coût fiscal de 60%.

Alors, pour le meilleur et pour éviter le pire : dites-vous «oui» !

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Publié le 14/02/2019- Le Revenu.com

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