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L’économiste du Crédit Agricole en charge du secteur immobilier, Olivier Eluère, n’anticipe pas pour autant de décrochement des prix dans ces 4 villes, mais plutôt une baisse très mesurée…

Dans sa dernière analyse du secteur immobilier français, le groupe bancaire Crédit Agricole estime toujours qu’il n’y a pas de surévaluation généralisée des prix et de risque majeur de bulle immobilière sur l’ensemble du territoire. L’économiste du Crédit Agricole en charge du secteur immobilier, Olivier Eluère, identifie cependant certaines grandes villes où les prix sont très élevés et « clairement surévalués » comme à Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes.

Pour ces 4 villes, il pense que les prix devraient freiner, voire se stabiliser, du fait de la correction des ventes liée à la crise sanitaire. « Mais dans ces villes, le boom des années récentes n’est pas assimilable à une bulle spéculative du type 1985-1991. Un net décrochement des prix est donc peu probable ».

Redressement modéré des volumes

Globalement, l’économiste du Crédit Agricole prévoit pour 2021 un redressement modéré du marché immobilier avec des niveaux de ventes encore assez nettement inférieurs aux points hauts de 2019 et des prix qui se stabilisent. Les volumes de transaction dans l’ancien atteindraient 975.000 logements, en hausse de +5,5% par rapport à 2020 mais en baisse de -9% par rapport à 2019. Les niveaux de ventes remonteraient légèrement dans le neuf après leur décrochage de 2020. Les prix dans l’ancien seraient donc à peu près stables en 2021 ou en baisse très mesurée, notamment dans les villes jugées surévaluées (Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes).

Des fondamentaux toujours solides

Cette prévision d’absence de recul marqué des prix s’appuie sur la persistance d’une demande toujours relativement élevée face à une offre de logements limitée. Plusieurs fondamentaux positifs ne sont en effet guère impactés par la crise sanitaire : volonté d’être propriétaire, statut de valeur refuge de l’immobilier, évolution de la démographie ou phénomènes de décohabitation (progression du nombre de ménages célibataires ou divorcés). Parmi les autres éléments qui vont jouer négativement sur le marché, l’économiste cite bien sûr la hausse du chômage et le resserrement des conditions d’octroi des crédits mais heureusement les taux devraient rester très bas.

Ce scénario repose aussi sur l’hypothèse d’un déconfinement prudent et contraignant maintenu dans ses grandes lignes au premier semestre 2021 avec des campagnes de vaccination permettant d’éviter une troisième vague d’épidémie de Covid-19 marquée et un troisième confinement au printemps 2021. A confirmer donc…

Publié par Olivier Cheilan |

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