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Les contribuables bien informés paient moins d’impôts que les autres. Crédit d’impôt, contributions sociales, «flat tax» et assurance vie, droit de succession : vérifiez, de façon ludique, vos connaissances sur les prélèvements fiscaux et sociaux en jouant à ce «Vrai-Faux» concocté par Le Revenu.

Tous les revenus du patrimoine, hors livrets réglementés, sont soumis en 2020 aux contributions sociales

VRAI Les contributions sociales frappent tous les revenus du patrimoine (intérêts, dividendes, coupons, plus-values mobilières et immobilières, revenus fonciers, épargne salariale, etc.) hors épargne réglementée : Livret A, LEP, LDDS, Livret Jeune.

Réduction et crédit d’impôt sont synonymes

FAUX L’administration fiscale utilise des termes techniques qui ont un sens précis. Une réduction d’impôt est un montant calculé par le fisc d’après une dépense engagée dans l’année que vous avez déclarée. Cette somme est déduite de votre impôt brut, calculé avec votre quotient familial et le barème progressif. Important, le montant de réduction, qui ne serait pas déduit faute d’impôt suffisant, n’est ni remboursé ni reporté.

Un crédit d’impôt est une somme que le Trésor vous doit, que vous soyez ou non imposable (contrairement à une réduction d’impôt). Le fisc calcule votre impôt brut avec le barème progressif, puis soustrait vos crédits d’impôt. Si le résultat est négatif, il vous rembourse la différence. Notre conseil : préférez les crédits aux réductions d’impôts

Avec la flat tax l’assurance vie n’a plus d’intérêt sur le plan fiscal

FAUX L’assurance vie reste un éden fiscal. La réforme Macron de 2017 ne modifie pas la fiscalité en cas de transmission. Cette dernière reste très favorable. Les capitaux décès échappent le plus souvent à toute taxation.

La fiscalité sur les gains est durcie mais uniquement à la marge. Plus de 90% des assurés ne sont pas concernés par la réforme. Seuls les gains après huit ans engendrés par des versements postérieurs au 27 septembre 2017 pour des assurés détenant plus de 150.000 euros en assurance vie sont concernés par ce tour de vis fiscal.

En assurance vie, dans certains cas de retraits sur des contrats de moins de huit ans, l’application de la flat tax entraîne une baisse de la fiscalité…

Un couple avec deux enfants peut transmettre plus d’un million d’euros hors impôts

VRAI En faisant le plein des abattements légaux (100.000 euros + 31 865 euros de dons de sommes d’argent par parent et par enfant) et de l’assurance vie (152.500 euros en exonération de taxes par bénéficiaire), un couple avec deux enfants peut leur transmettre hors taxation 1.137.460 euros (100.000 euros x 4 + 31.865 euros x 4 + 152.500 euros x 4).

La CSG rapporte plus à l’État que l’impôt sur le revenu

VRAI  La contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) sont prélevées sur les revenus d’activité (notamment les salaires) et de remplacement (allocations chômage).

Elles s’appliquent également aux revenus du patrimoine et du capital, avec cependant quelques exceptions (livrets réglementés). Elles rapportent plus de 100 milliards d’euros, soit davantage que l’impôt sur le revenudont le produit s’élève à quelque 75 milliards.

Les patrimoines compris entre 1,3 et 1,4 million, ont le droit à une réduction d’IFI

VRAI  Si la valeur nette taxable de votre patrimoine au 1er janvier 2020 est comprise entre 1,3 et 1,4 million d’euros, vous avez le droit à une réduction sur le montant de l’IFI dû, égale à : 17.500 euros – 1,25% du montant du patrimoine taxable. Les mathématiques nous disent que l’effet de cette formule de lissage devient nul à partir d’un patrimoine de 1,4 million d’euros.

L’imposition des revenus des particuliers est complexe. L’assiette est souvent large et les taux élevés. Mais les mesures exceptionnelles et les possibilités d’exonération sont multiples.

Du coup, réduire le montant de la douloureuse en toute légalité est à la portée du plus grand nombre. À condition bien sûr d’être bien conseillé et de maîtriser le jargon du Code des impôts (tranche d’imposition, prélèvement forfaitaire unique ou pfu, flat tax, csg, part de quotient familial, etc.).

Pour payer moins d’impôt l’option la plus courante consiste à souscrire en fin d’année un placement «à gomme fiscale» : Pinel, Fip-Fcpi, Sofica, PER, etc. Encouragés par le gouvernement, ces investissements, donnent droit à d’avantageuses réductions en fonction souvent de votre tranche d’imposition.

Le Revenu encourage plutôt ses lecteurs à mettre en place une stratégie de long terme qui vise à réduire les revenus soumis à l’impôt progressif, par exemple en épargnant au sein d’enveloppes de capitalisation à fiscalité privilégiée comme le PEA ou l’assurance-vie.

Pour les propriétaires bailleurs, le «jeux» consiste à passer de la location nue soumise au régime pénalisant des revenus fonciers à la location meublée taxée au régime plus favorable des Bénéfices industriels et commerciaux (BIC).

Quasi impossible d’échapper à la CSG

Pour vos placements financiers (livrets bancaires, épargne logement, compte-titres), la règle est la taxation de vos gains à la fameuse flat tax aussi appelée prélèvement forfaitaire unique ou pfu de 30% (12,8% d’impôt et 17,2% de prélèvements sociaux).

Mais, si c’est plus intéressant pour vous, vous conservez la possibilité de choisir la taxation de vos revenus financiers à l’impôt progressif, sachant que les prélèvements sociaux de 17,2% restent dus. Option que nous déconseillons aux contribuables très imposés.

Pour optimiser votre fiscalité, connaissez votre taux marginal d’imposition, soit le taux auquel est taxé quelques euros de revenus supplémentaires perçus (pension de retraite, salaire, etc.). Si vous ne disposez pas de l’information, consultez Le Revenu Placements de février (publication payante).

Réduire les contributions sociales est complexe, voire impossible. La fameuse csg est proportionnelle à vos revenus financiers et elle s’applique à tous les produits de l’épargne, exception faite des livrets défiscalisés (Livret A, LDDS, LEP, Livret Jeune). Les prélèvements fiscaux eux sont progressifs mais il est envisageable d’essayer de les réduire en fonction de votre situation personnelle. Car les gouvernements successifs ont mis en place diverse solutions à fiscalité privilégiée destinées à orienter les flux d’’épargne vers des secteurs d’activité à santé fragile.

Dans nos publications payantes, vous trouverez plus d’informations sur : les lois fiscales, le Code des impôts, les politiques publiques, l’imposition des différents revenus et cotisations, l’ensemble des réductions et crédits d’impôt, pourquoi opter pour tel régime plutôt que tel autre, les meilleurs choix en fonction de vos projets patrimoniaux, les durées de conservation des placements à «gomme fiscale», etc.

 Depuis le 1er janvier 2018, elles atteignent 17,2% : 9,9% de CSG, 0,5% de CRDS, 2% de prélèvement de solidarité, 4,5% de prélèvement social, 0,3% de contribution additionnelle. L’année du paiement, 6,8% de CSG sont déductibles des revenus d’activité et retraite.

Les enseignements :

L’imposition des revenus des particuliers est complexe. L’assiette est souvent large et les taux élevés. Mais les mesures exceptionnelles et les possibilités d’exonération sont multiples.

Du coup, réduire le montant de la douloureuse en toute légalité est à la portée du plus grand nombre. À condition bien sûr d’être bien conseillé et de maîtriser le jargon du Code des impôts (tranche d’imposition, prélèvement forfaitaire unique ou pfu, flat tax, csg, part de quotient familial, etc.).

Pour payer moins d’impôt l’option la plus courante consiste à souscrire en fin d’année un placement «à gomme fiscale» : Pinel, Fip-Fcpi, Sofica, PER, etc. Encouragés par le gouvernement, ces investissements, donnent droit à d’avantageuses réductions en fonction souvent de votre tranche d’imposition.

Le Revenu encourage plutôt ses lecteurs à mettre en place une stratégie de long terme qui vise à réduire les revenus soumis à l’impôt progressif, par exemple en épargnant au sein d’enveloppes de capitalisation à fiscalité privilégiée comme le PEA ou l’assurance-vie.

Pour les propriétaires bailleurs, le «jeux» consiste à passer de la location nue soumise au régime pénalisant des revenus fonciers à la location meublée taxée au régime plus favorable des Bénéfices industriels et commerciaux (BIC).

Revenu.com

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Publié le 10/05/2019 à 10:38 – Mis à jour le 02/12/2019 à 16:22

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